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Le silence est complice de la corruption.

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L’Association Burundaise des Consommateurs (ABUCO-TI Burundi), via son projet CAJAC-MOBILE, a interpellé la population de la province de Ngozi à combattre la corruption pour accéder à son droit légitime. Pour cette organisation de la société civile, la corruption nuit à la vie quotidienne, c’est pourquoi il faut la dénoncer.

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Amedé Ndagijimana et Séverine Diallo (Photo Groupe Iwacu)

(Ngozi – Société Civile – 15 août 2014). Cet appel a été lancé par Madame Séverine Diallo, conseillère technique au sein de l’ABUCO-TI Burundi à l’intention des professionnels des media qui opèrent dans la province de Ngozi. Pour elle, si on dénonce la corruption à travers des cas, elle recule. D’après Ndagijimana Amedée, directeur exécutif de cette organisation, l’ABUCO s’intéresse aux cas de petite corruption et procède par une approche confidentielle. Pour Madame Diallo, les cas de corruption sont traités d’une manière confidentielle et anonyme.

Les cas déjà traités

Depuis la naissance de cette organisation de la société civile en juin 2011 jusqu’au mois de juin 2014, son projet baptisé « cajac mobile (Centre d’Assistance Juridique et d’Action Citoyenne)» a été organisé dans les 15 provinces du Burundi, a précisé M.Ndagijimana. Il signale avoir traité 1.138 cas de dossiers dont 31% constituent des dossiers présumés de corruption. Les autres cas sont relatifs aux violences des droits de l’homme.

Faute de moyens, affirme le directeur ; Les cajac mobiles sont organisés au niveau provincial alors qu’ils devraient s’étendre au niveau de chaque commune comme c’est le cas à Makamba. En effet, l’ABUCO a organisé 6 cajac mobiles dans ces communes de cette province. « C’est grâce à l’appui du projet OSCAR de la délégation de l’Union Européenne que nous sommes arrivés à organiser ces cajac mobiles », affirme M.Ndagijimana.

Les bénéficiaires.

Selon Amedé Ndagijimana ; jusqu’au 30 juin 2014, son projet cajac mobile compte 1.856 bénéficiaires qui ont été assistés juridiquement et gratuitement, dont 367 en 2011, 619 en 2012, 660 en 2013 et 210 jusqu’ au mois de juin 2014. Il pointe du doigt la justice, la police de roulage et l’enseignement comme des institutions les plus touchées par la corruption.

Pour Madame Diallo, le pot de vin est une forme de corruption. Selon la loi, précise-t-elle, tout citoyen a le droit de demander un service dans une institution quelconque sans qu’il y ait quelque chose de supplémentaire à payer.

l’ABUCO compte créer des cajac satellitaires en permanence dans les provinces de Ngozi, Gitega et Bururi pour permettre à la population de présenter des cas de corruption.

Willy Ntakarutimana

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One thought on “Le silence est complice de la corruption.

Victor

18 septembre 2015

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