SOURCE : Igihe
L’Association Burundaise des Consommateurs(ABUCO) avertit les consommateurs contre le sucre utilisé dans la préparation du pain, des beignets ainsi la boisson’’Karigasoke’’. Ce sucre utilisé inquiète plus d’un.
Comme nous l’a indiqué le Président de l’ABUCO, Noel Nkurunziza lors d’une interview accordée à votre Journal IGIHE, le sucre dont personne n’ignore l’origine serait en train d’être utilisé par certaines personnes dans la préparation du pain, des beignets ainsi que la boisson’’Karagasoke’’.
Ce sucre est différent de celui de la SOSUMO et du Malawi, pour certains. Il est présenté tantôt sous forme de grains, tantôt ce sucre ressemble à de la farine. Selon Noel Nkurunziza, une petite cuillère de ce sucre peut être utilisée sur plus de 50 kilos de farine dans la préparation du pain et des beignets.
L’Association Burundaise des Consommateurs a fait savoir que des autorités habilitées ont été alertées et plus particulièrement le Ministère du commerce car ils ont la capacité d’analyser tous les produits qui entrent dans le pays mais jusqu’à maintenant l’origine de ce sucre reste encore inconnu.
Noel Nkurunziza n’a pas manqué de mettre en garde tous les consommateurs des produits souvent vendus dans la rue, il met l’accent sur le pain, les beignets, les boîtes de conserve, les poissons, fromages…qui peuvent leur causer une intoxication alimentaire.
Noel Nkurunziza s’indigne de voir qu’au Burundi, il y a aucune loi spécifique relative à la protection du consommateur alors qu’il devait y avoir des agents contrôleurs qui auraient pour mission de contrôler la nourriture et les médicaments périmés, les produits qui entrent au Burundi devraient être contrôlés avant consommation.
Vous saurez que l’Association Burundaise des Consommateurs (ABUCO) a ouvert un numéro vert : 22273403 pour plus d’informations. Mais en attendant plus d’éclaircissement sur l’origine de ce sucre, la population est appelée à arrêter de consommer les beignets vendus dans la rue mais plutôt d’en acheter dans des lieux reconnus.
Le Gouvernement du Burundi doit prendre cette question en main pour protéger la population.
